LE MOT DES PRÉSIDENTS
En 2010, les membres du Conseil d’Administration ont élu pour la première fois deux coprésidents à la tête de l’Harmonie Muroise. Nous les remercions de leur soutien et de leur confiance. Nous sommes très fiers de conduire aujourd’hui la doyenne des associations locales, mais nous sommes aussi très soucieux de lui conserver son ambiance familiale et conviviale telle que l’ont connue nos prédécesseurs. Nous y tenons beaucoup car à l’heure du «
tout virtuel », les espaces de rencontres, d’échanges et de partage de bons et mauvais moments nous paraissent essentiels.
L’Harmonie Muroise, pilier de la culture locale, est une entité où il fait bon vivre, où se retrouver pour travailler ou partager un casse-croûte est toujours un agréable moment de la vie des musiciens et de leurs amis.
Aussi, en cet anniversaire, nous tenons à remercier tous les musiciens, les différents chefs qui se sont succédés, les bénévoles et amis de la musique, les élus locaux et régionaux qui à travers trois siècles, avec parfois des périodes très noires comme les guerres et les crises, ont réussi à faire vivre cette association et à nous la transmettre aujourd’hui.
Nous voulons aussi donner une image toujours nouvelle à cette «Vieille Dame», une dynamique et une envie d’aller de l’avant. Sans prétention aucune, nous pensons y être parvenus ces dernières années sous la baguette de notre chef Bruno : l’Harmonie n’a-t-elle pas fait des miracles ?
De grands concerts… l’accès à la plus haute marche nationale pour un orchestre d’harmonie amateur… la création d’un Opéra à La Mure… et en 2013, trois grands concerts avec des invités de renommée internationale… et la participation au Gala des associations pour l’anniversaire de jumelage avec Marktredwitz…
OUI, l’Harmonie Muroise va continuer à faire vivre ensemble les jeunes et moins jeunes musiciens, à l’heure du tutorat (on ne saurait être plus dans le ton !)
OUI, l’Harmonie Muroise sera encore présente lors des manifestations locales (défilés, évènements exceptionnels, inaugurations…)
OUI, l’Harmonie Muroise, avec ses musiciens, son chef, les professeurs de l’école de musique de La Mure, ses bénévoles, vous fera encore vivre des moments pleins d’émotions.
Et pour toutes ces futures heures de joie et de bonheur, nous disons MERCI à tous ceux que nous venons de citer mais aussi aux élus murois, locaux, régionaux, aux parents et familles des musiciens, à nos sponsors et à tous ceux qui nous aident.
Pour vous faire partager notre enthousiasme, venez nous rejoindre lors de nos concerts et en particulier le 22 Juin au Complexe Sportif Jean Morel pour clore ce 150ème anniversaire dans la musique et la joie.
SALUTATIONS À TOUS ! | |||
Clément Combe | |||
Jean-Pierre Eymery |
LE MOT DU CHEF
En septembre 1998, lorsque j’ai dit autour de moi que j’allais diriger l’Harmonie Muroise, j’ai vu des mines circonspectes…… « les Matheysins…ne sont pas commodes, sont peu accueillants et quant au climat, il est (très) rude, voir hostile : il y a des mètres de neige, du brouillard… » (ça pousseille aussi !!).
Sur la météo, ils n’avaient pas tort, chacun en conviendra, même si je viens moi aussi d’un pays « froid », l’Alsace. Pour le reste, je ne suis évidemment pas d’accord avec eux, c’est tout le contraire. L’accueil a été très chaleureux, et je sais pouvoir compter sur l’amitié d’un grand nombre de matheysins (et matheysines), musiciens ou non !
Je dois ma venue en Matheysine à Franck Raymond (professeur de trombone et tuba), avec qui nous étions déjà collègues à Villard-Bonnot, et je l’en remercie ! Il m’a dit « On cherche un nouveau chef à La Mure, l’Harmonie est d’un bon niveau, ils sont très motivés… »
Je me souviens de mon premier concert (Sainte Cécile 98), et surtout de ma baguette tremblante… J’ai même dû l’empoigner avec mon autre main pour ne pas laisser transparaitre mon trac. Et puis voilà, depuis ce jour de novembre 1998 il y a eu environ 140 concerts, 540 répétitions, 4 concours nationaux, 40 défilés, 300 partitions au moins, 3 costumes de chef, 10 baguettes (de direction), 6 paires de chaussures noires et je ne compte plus les murçons, caillettes, ravioles, tourtes, pognes de toute sortes, chèvres … et évidemment les fous rires ! Je me suis rendu compte récemment que le hasard faisait bien les choses, puisque c’est ma 15ème saison à la tête de l’Orchestre, exactement un dixième de la vie de la Société, une belle « tranche de vie ». Depuis le temps, je connais chaque musicien, puisque j’écris des partitions sur mesure pour chacun et chacune… par souci de « confort » des uns et des autres, et « d’efficacité » aussi.
Mon premier interlocuteur a été Clément, déjà président à l’époque. C’est lui que j’ai rencontré un beau jour de 1998 (avec Jamel et Fred je crois…). Ce qui m’avait marqué, c’était sa détermination, sa gentillesse et son envie de faire avancer l’Harmonie, son Harmonie, de la faire entrer dans le 21ème siècle… Il me manque chaque jour depuis sa tragique disparition du 9 janvier. Je pense que là où il est, il est certainement Président de « l’Harmonie Céleste ». Il n’y a plus de fausses notes, de problèmes de budget, de réservations de Salles, d’estrades et les sponsors se comptent par millions et la Fête et l’Amitié sont sans limite….et les musiciens n’ont plus de problème de … solfège !!!
Bruno Peterschmittest directeur de l’Harmonie, des orchestres d’élèves et de l’Ecole de Musique de La Mure, corniste, professeur de cor et de direction. A obtenu 2 prix du Conservatoire Supérieur de Paris et un prix de virtuosité de Genève. Depuis, il est remplaçant à l’Orchestre de la Suisse Romande, à l’Orchestre National de France et à l’Opéra de Marseille. En parallèle, il est l’auteur de nombreux arrangements pour Harmonies : Dvorak (symphonie du nouveau monde), Mahler (1ère symphonie), Bizet (Carmen) … Il compose également, notamment un concerto pour 2 cors « Duel |
LE MOT DE FABRICE MARCHIOL, MAIRE DE LA MURE
Je ne peux commencer ces quelques mots de commémoration du 150ème anniversaire de l’Harmonie Muroise, sans penser à mon ami « Clém » que j’associe à cette année si particulière pour la « doyenne » des associations muroises.
Ensuite, évoquer l’Harmonie Muroise, c’est pour moi, comme pour beaucoup de matheysins, faire référence à nombre de souvenirs : ceux de l’enfance quand j’allais voir mon oncle jouer du saxophone, ceux de l’élu local à travers maints défilés et cérémonies, ceux du citoyen lors des concerts, des concours…, mais aussi ceux des « Sainte-Cécile »… ou des afters !!
Bref, en écrivant ces quelques lignes, je pense beaucoup aux « virtuoses », ce film de Mark Herman, qui raconte si bien le lien particulier qui unit les pays miniers à la culture des orchestres d’harmonie, un lien empreint de fierté de nos musiciens et de valeurs humaines sans triche !
Oui, pour tous ceux qui la fréquentent ou l’approchent, l’Harmonie Muroise laisse des traces tout autant musicales que conviviales et amicales. C’est à cette ambiance, à ces valeurs, au moins autant qu’aux talents qui s’y expriment, que je veux souhaiter un bon anniversaire.
Et c’est précisément pour tout cela que la Municipalité que j’anime fait le choix encore et toujours de soutenir financièrement et politiquement ce fleuron de la vie culturelle Matheysine.
Fabrice Marchiol |
LE MOT DE JOËL CHALON, ADJOINT À LA CULTURE
J’aime la mémoire non pas parce qu’elle aide à retrouver des émotions enfouies, je l’aime justement parce qu’elle permet de donner du sens au présent.
C’est par la consultation des archives municipales que nous allons retrouver dès 1813 la trace assez confuse des premières tentatives de constitution d’une société musicale à la Mure. En 1836 on rapporte même l’existence d’un tambour de la Garde Nationale.
Qui aurait osé parier sur la formidable aventure qu’allait vivre une poignée d’extravagants pour donner corps à la plus ancienne société muroise (nous parlons d’association dans notre jargon moderne). Le chemin a été long, chaotique, parfois jonché de fêlures, depuis la création en 1863 d’une « Société Musicale Muroise » en recherche d’identité, prenant finalement en 1865 le nom « d’Orphéon de la Mure ». « L’Echo de La Matheysine », devenu plus tard « l’Harmonie Muroise » lui succède le 24 janvier 1889 sous l’impulsion de son inamovible président Alfred Chion-Ducollet qui s’installera aux commandes pour 31 ans.
1863-2013, cent cinquante ans d’un parcours à rebondissements multiples auront été nécessaires à cette vénérable institution, pour atteindre l’âge de la plénitude. Témoin privilégié des grands évènements de son temps (inauguration du Petit Train de La Mure le 24 juillet 1888 par la ministre des Travaux Publics Deluns-Montaud), l’Harmonie Muroise marquera d’une empreinte indélébile chaque événement rassembleur et identitaire de notre région.
Au cours de sa longue histoire, l’association emblématique étonne. Ses musiciens, lorsqu’ils se produisent, bouleversent les règles de bienséance. Ainsi en mai 2011 au « Concours National des Orchestres d’Harmonie » à Veauche, cet ensemble musical allait abattre la carte du coeur, se dessinant un nouvel avenir en atteignant le plus haut niveau amateur. Ce jour-là, sous la baguette d’un chef au génie musical reconnu et d’une co-présidence charismatique, le jury est impressionné, l’assistance, avec les yeux de Chimène, croule sous le charme…
Ce bel équilibre est cependant ébranlé sur ses fondations le 9 janvier 2013, avec la disparition de Clément Combe qui avait intégré la formation dès 1979. Il en était devenu l’homme orchestre et le président dévoué durant de très nombreuses années.
Vouloir refaire aujourd’hui l’inventaire de ces générations d’exception qui ont entretenu la flamme durant 150 années relève d’une logique évidente. Cependant ce flash-back ne doit pas être interprété comme un aboutissement en soi, mais plutôt comme un encouragement à poursuivre cette grande aventure humaine.
L’histoire est en marche, l’Harmonie Muroise est désormais parfaitement en place pour recréer l’éternel recommencement, s’appuyant sur le talent et les bonnes volontés, porteurs de valeurs paradoxales mais ô combien essentielles.
A l’heure où il faut conclure, à la veille des évènements festifs ambitieux qui jalonneront cet anniversaire de prestige tout au long de l’année 2013, un sentiment fort prédomine… de la fierté. La fierté combien légitime des élus et de l’ensemble de notre territoire d’avoir pu partager le quotidien des artistes dans la passion de la belle musique et dans la simplicité de l’instant … | Joël Chalon |
PETITE HISTOIRE DE LA PLUS ANCIENNE
ASSOCIATION MATHEYSINE
On pourrait parler de cette vieille dame de 150 ans pendant des pages et des pages … Nous nous contenterons ici de n’aborder que les grandes lignes de sa loooooooooongue histoire. En avant la Musique !
C’est vers 1863 qu’est créée officiellement une « Société Musicale Muroise », appelée plus tard « l’Echo de la Matheysine ». Elle participera alors à tous les moments forts de la vie Muroise. Son activité s’est interrompue plusieurs fois, essentiellement pendant les années de guerre (1870, 1ère et 2ème guerres mondiales), mais la société survivra.
Dans les années 50, elle se place au premier rang des Sociétés Musicales Dauphinoises et son chef, Gaston Baudry, crée l’Ecole de Musique. Quelques années plus tard, celle-ci devient municipale. Ses locaux, situés Quartier des Abattoirs, le resteront jusqu’en 1980.
De 1966 à 1980, le chef Jean-Claude Lesterps donne les cours de clarinette, de saxophone et une partie des cours de solfège. Le reste est assuré par des musiciens de l’Harmonie qui veulent bien consacrer leur temps libre à la musique. Plus tard, la municipalité détachera deux employés municipaux, musiciens de l’Harmonie, pour assurer ces cours.
C’est en 1980 que sont aménagés les locaux actuels, sous le Théâtre. L’Ecole de Musique s’y installe et une salle est attribuée à l’Harmonie pour ses répétitions. Pierre Chevallier est alors recruté pour diriger l’Ecole de Musique et l’Harmonie. En 1981, l’Harmonie décide de revoir ses statuts et s’inscrit comme association loi 1901 sous le nom « Harmonie Muroise ». Son fonctionnement est alors indépendant de l’Ecole de Musique qui reste municipale. L’éducation musicale évolue beaucoup à cette époque. Afin de relever le niveau de l’enseignement de la musique, la municipalité de la Mure engage des professeurs diplômés afin d’assurer les cours. A la même époque, un orchestre d’élèves « en amont » de l’Harmonie est créé, dirigé également par Pierre Chevallier. Il faut également souligner l’existence jusqu’en 1990 d’une « clique », avec tambours et clairons. Elle s’éteindra petit à petit, faute de musiciens, mais aussi faute de défilés devenus moins nombreux.
1998 voit un nouveau tournant dans l’histoire de l’Harmonie, avec l’arrivée du chef Bruno Peterschmitt. Sous son impulsion, sa passion et sa grande connaissance de la musique, l’Harmonie s’ouvre alors à de nouveaux horizons. Elle voit son répertoire s’élargir (classique, opéra, oeuvres originales pour harmonies, musiques de films, jazz, arrangements de titres pop rock …) et son niveau fortement progresser, plaçant ainsi l’Harmonie Muroise parmi les meilleures formations du Dauphiné, et même de la région Rhône-Alpes ! Elle atteint le niveau Excellence de la Confédération Musicale de France en 2003, avant de gravir la dernière marche 4 ans plus tard, atteignant le plus haut niveau amateur en France : Honneur. En 2011, elle confirma ce niveau en obtenant un premier prix au dernier concours national d’orchestres d’harmonie à Veauche (Loire). Et l’histoire ne fait que commencer !
L’HARMONIE MUROISE EN 2013
PROGRAMME MUSICAL DE L’ANNÉE 2013
- 24 Février : Premier concert des 150 ans avec le quatuor de Trombones international « MOYA », et l’ensemble « Les Coulisses d’Accords » de Villard Bonnot – Cinéma Théâtre de La Mure
- 20 Avril : Second concert des 150 ans avec la participation exceptionnelle de David GUERRIER, soliste international, à la Trompette et au Cor – Cinéma Théâtre de La Mure
- 8 Mai : Défilé pour commémorer l’armistice de 1945
- 19 Mai : Concert pour célébrer le jumelage entre La Mure et la ville Allemande de Marktredwitz – Complexe sportif Jean Morel de La Mure
- 22 Juin : A l’occasion de la Fête de la Musique, troisième concert des 150 ans autour du monde merveilleux des Percussions – Complexe sportif Jean Morel de La Mure (en extérieur … si la météo le permettra !)
- 13 Juillet : Défilé champêtre nocturne, dans les rues de La Mure, pour la traditionnelle retraite aux flambeaux
- 14 Juillet : Concert pour célébrer la fête nationale – Kiosque du jardin de ville de La Mure
- 11 Novembre : Défilé pour commémorer l’armistice de 1918
- A l’automne : Concert de Sainte-Cécile
QUATUOR INTERNATIONAL MOYA TROMBONES
Francesco D’Urso, Ross Butcher, Maxime Chevrot & Jean-Sébastien Scotton |
Créé en 2006, l’ensemble MOYA TROMBONES (Genève, Suisse) s’est produit en France, Hongrie, Italie, Suisse, Afrique du Sud ainsi qu’en Allemagne. Il s’inspire du nom « uMoja » qui, en langue Zulu, signifie âme, esprit, souffle, vent, à savoir tous les éléments de base pour notre musique et notre groupe. En 2011 Moya Trombones obtient le « Master » de musique de chambre à l’unanimité lors de la « Staatlische Hochschule für Musik » de Trossingen.
Les musiciens qui composent le Moya Trombones sont actifs dans la musique classique et collaborent régulièrement avec les orchestres suivants : l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de la RAI de Turin, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestre Symphonique du Jura.
Notre répertoire est très vaste, nous permettant d’adapter le programme de nos prestations à chaque situation. Il couvre ainsi diverses périodes historiques et peut être interprété également avec des instruments d’époque suivant le style : musique ancienne, classique, jazz, pop, bandes sons et musique contemporaine. La volonté de nos spectacles est de captiver, dès les premières mesures, l’attention du public. Nous avons également créé un spectacle pour les enfants avec le but de promouvoir la musique des cuivres, et faire naître un intérêt vers ces instruments.
Mis en scène par Olivier Quenard, le tout nouveau spectacle 2013 a été créé dans le but de montrer que le trombone peut jouer divers styles musicaux … Prenez quatre excellents trombonistes, un zeste d’humour, secouez le tout et vous obtenez « Le Trombone dans tous ses états » ! Quatre personnages attachant vous raconteront, à leur manière, la naissance et l’utilisation de cet instrument à travers la musique classique, actuelle, sans oublier le jazz. Une façon drôle et ludique de découvrir ou redécouvrir cet instrument. Venez vous faire surprendre par ce quatuor un peu déjanté !
DAVID GUERRIER, TROMPETTE & COR
SOLISTE INTERNATIONAL, VICTOIRES DE LA MUSIQUE
Né en décembre 1984 à Pierrelatte (Drôme), David Guerrier débute ses études musicales au piano en 1990 à l’Ecole de Musique de Tricastin. À sept ans, il commence la trompette dans la classe de Serge Vivarès. Il rencontre Pierre Dutot à Grasse en 1994 lors d’un stage et rejoint sa classe au Conservatoire Supérieur de Lyon en 1997 après avoir obtenu une dérogation spéciale vu son jeune âge. Il en sort en 2000 avec un premier prix (mention très bien à l’unanimité, félicitations du Jury, mention spéciale pour la qualité exceptionnelle de la prestation), apprenant également la trompette baroque avec Jean-François Madeuf.
En parallèle il commence le cor en 2002 et l’étudie au CNSM de Lyon. En juin 2006, il se présente au poste de professeur de cor dans cet établissement et est titularisé dès septembre suivant. Mais la direction du CNSM ne voulant pas qu’il soit à la fois élève et professeur, il doit démissionner du rang d’élève pour pouvoir enseigner. Il est membre de la Chambre philharmonique d’Emmanuel Krivine et a été également cor solo de l’Orchestre National de France de 2004 à 2009 puis de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg de 2009 à 2010. Il occupe aujourd’hui le poste de trompette solo dans cette même formation.
Il joue également depuis peu le tuba, le trombone, le violon et l’ophicléide. Il attache une importance toute particulière à interpréter les oeuvres du répertoire sur les instruments joués à l’époque où elles ont été créées. Il a fondé il y a quelques années l’ensemble Turbulences (cuivres et percussions) qui fait redécouvrir le répertoire original en l’interprétant sur instruments d’époque.
David Guerrier a reçu de nombreuses distinctions : 1er Prix du Concours International de Markneukirchen (Allemagne, 1998) et de Porcia (Italie, 1999). 1er Prix de la Mock Orchestra Audition (Richmond, 1999) et de la solo-compétition (New-York, 2000). En octobre 2000, il remporte le 1er Prix du Concours International Maurice André (Paris) et en 2001 le 1er Prix du Concours International Philys Jones (Guebwiller) avec le Quintette Turbulences. En 2003 il reçoit lors du Midem à Cannes le Prix AFAA et à New York le Prix du «Young Concert Artists Auditions ». En 2003, il remporte le 1er prix au concours de l’ARD de Munich (le dernier à l’avoir obtenu à la trompette était Maurice André). En 2004 et 2007, il est désigné Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique Classique (trompette).
Sa discographie comprend notamment le septuor de Saint-Saëns, le 4e concerto pour cor de W.A. Mozart et le concerto pour trompette de Leopold Mozart (Ensemble orchestral de Paris), le Konzertstück pour 4 cors de Schumann (La Chambre Philharmonique), et le dernier enregistrement en date comporte 2 titres sur le 2nd album du quatuor Anemos : le Carnaval de Venise (J-B Arban) et Teutatès (A. Corbin), avec l’ensemble Turbulences.
Sources : Internet
FÊTE DE LA MUSIQUE AUTOUR DES PERCUSSIONS
Bien souvent, lorsqu’on parle de « percussions », on (les amateurs de variété ou de rock notamment) pense « batterie » … oui mais … pas que, et loin de là ! Les percussions furent probablement les premiers instruments de musique de l’histoire, aussi anciens que l’humanité elle-même … Lorsque le premier homme ramassa une pierre pour taper sur une autre, il inventa les percussions, le rythme, et la musique avec !
Depuis, que de chemin parcouru … mais les percussions restent incontestablement une des familles d’instruments les plus importantes de la musique, de toutes les musiques, leur conférant principalement leur rythme et leur âme. Si dans un groupe de musique (rock, pop …) le batteur n’utilise généralement que quelques éléments de percussions (toms, cymbales), les percussionnistes détiennent une place à part entière dans les orchestres symphoniques ou d’harmonie, étant donné la variété des instruments à leur disposition. En jazz, le batteur est parfois rejoint par d’autres percussionnistes, jouant notamment des « claviers » (xylophone, vibraphone …). Le rythme et les percussions sont également incontournables dans bon nombre de musiques du monde, en particulier en Afrique et en Amérique Latine.
On classe traditionnellement les percussions en trois familles : les percussions à peau frappée ou membranophones (tambours, timbales …), les idiophones dont le matériau produit lui-même le son lors d’un impact (tous les claviers, triangle …), et les cordophones, instruments à cordes dont les cordes sont frappées en rythme.
Petit jeu : Combien d’instruments de percussions connaissez-vous parmi les 82 de la liste que l’on peut trouver sur le site http://fr.wikipedia.org ??? …
Agogô, Alfaia, Balafon, Batterie, Bendir, Berimbau, Block chinois, Bodhran, Bombo, Bongo, Caisse claire, Cajón, Castagnettes, Célesta, Cencerro, Charleston, Chekeré, Chocalho, Chulu, Claves, Cloche, Cloches tubulaires, Conga, Cymbale, Dabakan, Daf, Darbouka, Djembé, Flex-a-tone, Fouet, Ganza, Hang, Glockenspiel, Gong, Grosse caisse, Guimbarde, Guiro, Kazoo, Khol, Lame à tonnerre, Maracas, Marimba, Marimbula, Metallophone, Mridang, N’tama, Pakhâwaj, Planche à laver, Pung, Qilaut, Reco- reco, Redoble, Répinique, Riqq, Roto-toms, Roue à carillons, Santour, Sanza, Steel-drum, Surdo, Tablâ, Tarambouka, Tam-tam, Tamborim, Tambour, Tambourin, Tambourin à cordes, Timbales, Toere, Tongue Drum, Triangle, To’ru’ng, Toms, Txalaparta, Ütőgardon, Udu, Vibraphone, Vibraslap, Wankara, Wood-block, Xylophone et Zarb.
Sylvain Charrier, Professeur de percussions à l’Ecole de Musique de La Mure
Compositeur, arrangeur, vibraphoniste de jazz, percussionniste, ce musicien aux multiples savoir-faire développe son univers musical au fil de ses collaborations (Collectif Pince-Oreilles, Seb Necca Quartet, Pierre Drevet …) et de projets plus personnels (Djinn’s, l’hydraseptet, tentet « Viva la revolucion?? »). Si le jazz est aujourd’hui son domaine de prédilection, comme beaucoup d’autres il puise ses influences dans le classique, le rock … mais aussi dans des essais littéraires politiques et les aventures de bill baroud ! En 2011 il se fait remarquer comme soliste au concours national des brass band à Amiens, puis par le magazine « Jazz Magazine – Jazzman » à l’occasion de la sortie de l’album « look inside » du Seb Necca Quartet. Titulaire d’un Diplôme d’Etat, il enseigne aujourd’hui le jazz et les percussions à l’Ecole de Musique de la Mure et à celle de Seyssinet Pariset. C’est autour de ces classes que ce concert s’organisera.
HOMMAGE À CLÉMENT COMBE (1961 – 2013)
Cette année des 150 ans a bien mal commencé pour l’Harmonie Muroise… 2013 aurait dû être une grande année de fête pour tous, mais le sort en a décidé autrement, avec le décès brutal le 9 janvier de Clément Combe, notre co-président, notre tubiste, et surtout notre ami à tous. Clément ou un parcours exemplaire au service de l’Harmonie Muroise, au service de son Harmonie : 34 ans d’orchestre, 24 ans de bureau et 12 ans de présidence. |
Clément est entré à l’Harmonie Muroise en 1979 en tant que joueur de cornet à piston, avant de passer au baryton, à la basse et au gros tuba. Rapidement, il est repéré pour ses brillantes idées et son envie d’aller toujours de l’avant. En 1983 il est élu au Conseil d’Administration où il devient vice-président (« le président du vice » … comme il aimait à dire !). A partir de là il occupera toujours un poste d’importance au bureau (vice-président, trésorier adjoint …). En 1994 il est élu président. Après un break de trois ans, il redevient président en 2000 avec Jean-Pierre Eymery comme vice-président. Trois années plus tard ce fut le contraire … Et en 2006 ils ré-échangèrent de nouveau leurs rôles. Enfin, en 2010, ils deviendront tous les deux co-présidents, encore une idée de Clément ! La répartition des rôles était simple et efficace : Clément, avec ses idées, faisait tourner l’Harmonie de l’intérieur, et JP devait s’occuper des relations extérieures, de la paperasse et surtout « de mettre de l’huile pour que tout cela tourne ! ».
Clément était incontestablement un exemple pour tous et particulièrement pour les jeunes qui hésitent à s’engager encore plus dans la société. Oserions-nous lister tous ses rôles « d’Homme Orchestre » dans l’Harmonie ? … Musicien, mari et père de musiciens, président, organisateur de pots et de repas, déménageur-chauffeur-livreur, fournisseur officiel de denrées et boissons, prêteur de véhicules, chasseur de têtes pour nouveaux musiciens, profs et même directeur ( ! ), roi de la recherche de sponsors, « engueuleur » (et surtout « motiveur » !) des troupes … Et surtout : inépuisable fournisseur d’idées et acteur majeur du changement pour une nouvelle Harmonie Muroise qui, sous son impulsion et la baguette de son chef Bruno, a plus que fait ses preuves : « On va leur montrer ce que les clampins de La Mure peuvent faire ! », disait-il souvent.
A tout cela il faut ajouter son engagement comme Conseiller Municipal entre 2001 et 2008. Sans oublier, bien sûr, sa vie professionnelle, son magasin rénové depuis peu, le marché de Pierre-Châtel où il a construit un petit monde, avec son jeu de donner des surnoms de personnages à des visages : la Germaine, Léon Blum, le roi des bottes … A l’Harmonie aussi d’ailleurs, il y avait de quoi faire : le portugais, les vieilles, la folle, Dark Vador, nounours, le président des pétards jaunes … !
Sa gentillesse et son dévouement vont manquer à tous, car derrière ses paroles parfois dures et acides, c’était un tendre, une douce personne avec un coeur « gros comme ça ». Toutes nos condoléances émues vont à sa famille, Nicolas, Emilie, Anthony, Théa et Nancy. Nous vous disons merci, et surtout pardon de vous l’avoir tant accaparé …
Et une grosse pensée pour « Le Clém », qui restera toujours dans un coin de nos pupitres. Chapeau l’artiste, et encore MERCI pour tout …